Pour une fois, au lieu d’un Edito, je vous soumets un BILLET D’HUMEUR !
L’exercice du métier de chausseur n’est pas facile et plutôt prenant en temps et en responsabilité ! Quand un chef de gouvernement décide de transférer la collecte mensuelle de l’impôt des salariés à l’entreprise, alors que ce travail était réalisé par les services fiscaux avec une efficacité de 98 %, je me pose la question de l’intérêt pour les finances de l’État et je me sens corvéable à merci !
Quand on me demande de proposer le Cash Back (remise de liquidité aux particuliers pour les dépanner) en devant payer une commission aux banques alors que j’offre déjà le règlement par CB, le paiement sans contact, les chèques bancaires (sans garantie de paiement), les chèques-cadeaux, je fais également le travail des banquiers tout en me demandant si les espèces que je vais distribuer ne vont pas servir à acheter les cigarettes de contrebande ou de la drogue ou encore être utilisées dans un marché parallèle sur fond d’économie opaque et non officielle.
Quand le gouvernement remet en question le rôle des syndicats en les obligeant à se regrouper et supprime ainsi la prise en compte des spécificités de chaque profession, quand il s’apprête à supprimer les OPCA (Agefos, Forco…) dont le fonctionnement était satisfaisant, dans l’espoir d’améliorer la formation (et, par conséquent, de faire baisser le chômage), je ne suis pas sûr du résultat. En plus, la réforme cherche à supprimer les petites structures de formation. Pourrons-nous continuer à garder des spécialistes du bon chaussant ?
Le Président Philippe DAQUAI
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